Club des 300 dirigeantes

La commission féminine avait relayé l’appel  à constituer le Club des 300 dirigeantes en juin et plusieurs responsables avaient candidaté. Finalement le CNOSF a retenu deux membres de notre fédération et c’est très bien vu qu’il y a une centaine de fédérations au CNOSF et si la FFVL est active, elle ne fait pas partie des plus grosses fédérations !

Ce sont  Mallory Fossard (MF) et Sara Gill (SG) qui nous représentent. Elles sont toutes les deux parapentistes.

Mallory est membre du club Les Ailes de la Séranne et du comité directeur du CDVL de l’Hérault où elle est responsable des sites des pratique.

Sara est co-présidente de la Coupe Icare , présidente de la commission financière de la fédération, membre du Comité d’éthique et a été longtemps responsable du club de St Hilaire.

 

Entretien croisé avec Sara et Mallory :

Pourquoi faites-vous du parapente?

MF : Mon conjoint faisait déjà du parapente quand nous nous sommes rencontrés. Un jour il me dit "ça te dirait, toi de faire du parapente?" j'ai répondu "oui, pourquoi pas " en pensant à une session découverte en bi-place.

Une semaine plus tard, il avait acheté du matériel pour moi et s'était renseigné auprès du club près de chez nous, je n'avais jamais vu un parapente en vrai, ma connaissance se limitait " aux vracs de la semaine" (pas forcément le plus encourageant...)

Il a eu de la chance, j'ai adoré. J'ai pu profiter du programme "voler au feminin", dans mon club, c'était école tous les mardis et on avisait la veille avec la météo, et, pour les femmes, 10 euros la journée. J'ai fait énormément de gonflage et mes premiers vols treuillée au parc des îles à Hennin Beaumont !!!! puis sur les falaises de la mer du Nord. Parce que oui, ça vole dans le Nord !

Maintenant, je trouve que la pratique du parapente me permet de m'affirmer et d'affirmer mes choix et envies, parce que, en parapente, nous sommes seules sous la voile et se sont nos choix en fonction de nos envies, de notre analyse et de comment on se sent et c'est hyper important de se positionner. Personne ne vous reproche un choix, ou alors si un-e pilote vous pousse à vous mettre en l'air alors que vous ne le sentez pas, fuyez-le-la 😅 . On fait ses choix pour sa sécurité et je trouve que cela me permet de plus m'affirmer dans ma vie en dehors du parapente.

SG : D’abord pour les sensations de liberté en évoluant en trois dimensions mais aussi pour le contact humain, que ce soit sur les sites en France ou le contact avec des parapentistes locaux quand on voyage à l’étranger.

Pourquoi avez -vous pris des responsabilités dans la FFVL et lesquelles? qu'est-ce qu'elles vous apportent?

SG : Le parapente a apporté tellement de plaisir à ma vie que je trouve normal de rendre un peu de mon temps pour le bien de notre sports et ses pratiquants.

MF : Je n'ai pas vraiment choisi de prendre des responsabilités, c'est le président de mon club qui m'a proposé parce que, devinez quoi?, il n'y avait pas assez de femme pour la proportionalité 😏véridique et je me suis dit que tant qu' à y être autant le faire bien

Que diriez-vous aux pratiquantes pour leur donner envie aussi de participer à la vie fédérale ?

MF : Ce n'est pas facile mais les hommes ne savent pas mieux que nous, en fait, on apporte clairement une vision différente et pour faire avancer les choses, il faut y aller, personne ne va vous en vouloir de ne pas être opérationnelle dès le début, on peut y aller doucement prendre quelques petites actions en charge, s'entourer et rien n'est gravé dans le marbre, on peut faire des erreurs, rebrousser chemin et y retourner.

SG : Participer à la vie fédérale est enrichissant car on apprend, on fait de jolies rencontres et en plus on participe aux décisions collectives qui font évoluer notre sport!

Et bien sûr, n'hésitez pas à mettre votre grain de sel perso😁

SG : C’est clair que le pourcentage de femmes est faible à la FFVL, à la fois au niveau licences que dans les instances dirigeantes mais lors du lancement du club des 300 femmes dirigeantes j’ai vu que la même situation existe dans presque toutes les fédérations sportives. C’est excellent que le CNOSF encourage des femmes pour essayer de remédier ceci.


 

 

 

 

Fichier attachéTaille
Icône image club des 300.jpg152.4 Ko