PREAMBULE
Voici présenté les pistes de travail de la Commission de révision des Statuts et Règlements.
Cette présentation a pour objectif de recueillir vos avis et arguments en faveur ou en défaveur des orientations identifiées et proposées, afin d’enrichir les propositions qui seront soumises au Comité Directeur qui aura à choisir les évolutions à proposer à l’Assemblée Générale de la FFVL.
Objectif du travail de la commission :
Le débat sur la faiblesse de participation des clubs et OBL à l’assemblée générale a beaucoup envahi la vie fédérale de ces dernières années. Pour autant, faire venir le maximum de personnes à l’Assemblée Générale annuelle de la fédération n’est pas l’objectif de travail de la commission.
L’objectif de la commission, c’est de proposer des évolutions des statuts et règlements qui facilitent un bon fonctionnement général et durable de la fédération.
Nous avons eu pour cela trois points d’attention prioritaire : clarté du cadre ; simplicité ; souplesse.
- La clarté du cadre doit nous amener à une clarté du rôle de chaque instance ce qui devrait permettre de diminuer les sources de malentendu et de contestation.
- La simplicité doit permettre de faciliter autant que faire se peut l’engagement bénévole au sein de la Fédération.
- La souplesse doit laisser aux dirigeants des possibilités d’adaptation de l’outil fédéral, en fonction de l’évolution des priorités et du projet fédéral.
Pour autant ce projet d’évolutions statutaires et règlementaires qui vous est proposé ci-après et qui s’inscrit dans cet objectif, n’a de sens que dans la mesure ou, en parallèle, s’organise et se développe au sein de la fédération une nouvelle et forte culture participative, qui est une attente prioritaire des licenciés, mais qui ne peut, à notre sens, se concentrer sur la seule Assemblée Générale annuelle.
En effet, l’Assemblée Générale est un rendez vous encombré par les obligations légales et règlementaires qui ne laisse pas un espace de débat adapté aux attentes de participation des licenciés.
Organiser des espaces de participation
L’organisation de nouveaux espaces de participation ne dépend pas cependant du champ d’intervention de la Commission et d’une quelconque obligation règlementaire, elle relève plutôt de la responsabilité d’animation des instances dirigeantes et d’une philosophie d’action partagée.
Pour autant nous ne pouvons occulter ce besoin, les propositions de la Commission n’ayant pas de sens, si aucune réponse n’est apportée à ce besoin.
L’exemple de la fédération de Canoë Kayac qui organise annuellement des Etats Généraux regroupant l’ensemble des présidents de ligues et de comités départementaux autour de la définition d’un projet fédéral annuel nous paraît répondre à ce besoin de complément participatif qui manque aujourd’hui dans notre fédération.
En effet, cela permet que les demandes du terrain, débattues dans les CDVL et Ligues, soient intégrées dans un projet fédéral global, et cela permet de développer une véritable « culture de projet » qui rassemble les énergies autour d’un projet partagé.
Cette culture du « projet fédéral participatif », enrichi année après année, déplace du coup la question de la présence à l‘Assemblée Générale qui n’est plus l’enjeu majeur de la participation des licenciés. Elle relativise également l’enjeu électif, puisque l’action des instances dirigeantes s’inscrit forcément dans le cadre du projet fédéral construit en commun.
1- RÔLE DES INSTANCES ET MODE ELECTIF
La clarté du cadre nous amène à proposer quelques évolutions dont une meilleure définition des rôles respectifs du Président, du Bureau Directeur et du Comité Directeur.
Plusieurs points dans l’existant nous semblent sources de confusion notamment lorsqu’il est fait et pour l’un et pour l’autre référence à une action par délégation de l’autre… un système de délégation croisée qui ne peut que générer de la confusion.
Les évolutions nous amènent d’ailleurs à proposer l’appellation « Bureau Exécutif » plutôt que « Bureau Directeur », et « Conseil Fédéral » plutôt que « Comité Directeur »
Nous n’abordons pas dans ce qui suit les points de détails et autres dispositions obligatoires qui ont bien entendu leur importance dans la délimitation des responsabilités de chacun. Mais l’objectif, à ce stade de nos réflexions, est d’abord de présenter ce qui constitue la charpente du fonctionnement proposé des instances dirigeantes.
A- Rôle du Conseil Fédéral
La fédération est administrée par le Bureau Exécutif assisté par le Conseil fédéral.
Le Conseil fédéral est une structure de réflexion, de propositions d’actions et de suivi de l’action du Bureau exécutif.
Les fonctions du Conseil Fédéral sont :
- de suivre les objectifs définis dans le projet fédéral et validés en assemblée générale et les moyens dévolus à la fédération ;
- de valider le budget présenté par le Bureau Exécutif avant le vote de l’assemblée générale ;
- de valider les propositions d’orientation de la fédération proposées par le Bureau Exécutif;
- de valider, sur proposition du Bureau Exécutif, la mise en place des Commissions et la nomination des membres qui les composent
- d’assurer le suivi global de l’activité des organismes déconcentrés de la fédération
- …
Nous reviendrons par la suite sur les modes électifs de ce Conseil Fédéral
B- Rôle du Bureau Exécutif
Le Bureau Exécutif administre la fédération et met en oeuvre la politique fédérale.
Sa fonction est :
- d’animer la vie fédérale à tous les niveaux
- d’assurer la cohérence des travaux des commissions et groupes de travail dans le respect des orientations du projet fédéral validées par l’assemblée générale ;
- d’assurer toutes les tâches qui ne sont pas attribuées à l’assemblée générale ou à un autre organe de la fédération et notamment :
- affilier, agréer et conventionner les nouveaux membres ;
- procéder à leur radiation ;
- mettre en place les objectifs et les moyens dévolus aux différents services ;
- mettre en oeuvre toutes les actions de nature à assurer le rayonnement de la fédération
- assurer la représentation extérieure de la fédération ;
- proposer au Conseil fédéral et à l’assemblée générale toutes mesures permettant un meilleur fonctionnement des instances fédérales ;
- de prendre toutes décisions dans le respect de la politique définie par le projet fédéral et validée par l’assemblée générale pour laquelle le Conseil fédéral s’est prononcé dans les grandes lignes ;
Le Bureau Exécutif est composé du président, d'un secrétaire général, d'un trésorier, et de 3 (à préciser) vice-présidents.
Le Bureau Exécutif est élu par l’assemblée générale, au scrutin de liste bloquée, majoritaire à deux tours. La liste bloquée est composée de six (à préciser) membres titulaires d’une licence à jour. C’est donc la liste qui obtient la majorité absolue au premier tour, sinon la majorité relative au second qui est élue dans sa totalité.
Les membres du Bureau Exécutif siègent au Conseil fédéral avec voix délibérative. Ils ne doivent pas assurer d'autres mandats associatifs dans les organes déconcentrés de la Fédération (Ligue ou CDVL) pendant la durée de leur mandat.
Le directeur technique national participe avec voix consultative au Bureau Exécutif. Le président peut inviter toute personne de son choix à assister au Bureau Exécutif, avec voix consultative.
En cas de vacance d’un poste, le président a la possibilité de recomposer le Bureau Exécutif avec des membres du Conseil fédéral en accord avec ce dernier.
C- Rôle du Président
Le Président est élu sur scrutin de liste bloquée par l’Assemblée Générale en tant que 1er inscrit sur la liste (tête de liste) du Bureau Exécutif élu. Il est élu pour une période de quatre ans, renouvelable. L’élection, lors de l’assemblée générale élective, précède celle du Conseil fédéral.
Le président préside le Bureau exécutif, le Conseil Fédéral et l'Assemblée Générale. Il ordonnance les dépenses.
Le président représente la fédération dans tous les actes de la vie civile.
Il représente la fédération en justice et prend l’initiative d’agir en justice au nom de la fédération. Il dispose également de toutes prérogatives pour décider de l’opportunité des voies de recours à engager (appel, pourvoi en cassation…). Toutefois, la représentation de la fédération en justice ne peut être assurée, à défaut du président, que par un mandataire agissant en vertu d'un pouvoir spécial.
Le président peut déléguer toute personne de son choix sur une mission d’intérêt général.
D- Modalités électives des instances nationales
Le système de répartition des rôles présenté ci dessus repose sur un mode électif du Président et du Bureau Exécutif au scrutin de liste bloquée majoritaire à deux tours.
C’est la liste qui obtient la majorité absolue des voix au premier tour ou la majorité relative au second qui est élue dans son ensemble. Le Président est la tête de liste.
Ce mode permet à chaque liste candidate de proposer un programme d’action pour son mandat, avec une équipe préalablement constituée. Le Bureau Exécutif ainsi élu est l’organe principal de pilotage de la Fédération pour la durée de son mandat.
Les membres des listes non élues peuvent se présenter à l’élection du Conseil Fédéral qui suit celle du Bureau Exécutif.
Le Conseil Fédéral, élu dans un deuxième temps, par un vote nominal majoritaire à un tour doit permettre une représentation plus large des différents courants de pensée au sein du Conseil. Cette élection au Conseil Fédéral doit être cadrée pour assurer la bonne représentation des différentes disciplines, des OBL, des femmes etc.
Débat sur la structuration des instances dirigeantes :
Les statuts de la fédération de Canoë Kayac, dont s’inspirent ces propositions, prévoient l’élection d’un président du Conseil fédéral, élu par les membres qui composent ce Conseil. Ce président a pour mission d’animer le Conseil fédéral et le travail des groupes de réflexion qui en sont issus. Certains membres de notre commission craignent que cette coexistence de deux « présidents » soit source de conflits, aussi cette idée est actuellement écartée.
La question du nombre idéal de membres constituant le Bureau Exécutif, de 3 à 6, voir plus, est également posée.
E- Grands électeurs et Quorums:
Elections des instances nationales par des grands électeurs :
La commission propose qu’un tel système soit proposé à la réflexion en alternative à la représentation directe actuelle.
Dans un système de grands électeurs les participants aux Assemblées Générales sont des délégués élus par les représentants des Clubs et des OBL, soit au niveau des CDVL, soit au niveau des Ligues, lors des AG de ces instances. Chaque délégué représente un certain nombre de voix (à définir), fonction du nombre de licencié par activité et par type de structure (clubs et OBL) sur le territoire qu’il représente.
Une étude est actuellement en cours pour préciser le mode électif qui serait adapté à notre fédération. L’une des pistes de travail consiste à rechercher un mixte, permettant le vote direct des clubs et OBL qui se déplacent à l’Assemblée Générale et la représentation par des grands électeurs pour les autres.
Ce système des grands électeurs a été adopté par de nombreuses Fédérations et paraît particulièrement pertinent pour simplifier et stabiliser le fonctionnement statutaire et règlementaire.
Mais il suppose, pour maintenir une bonne dynamique participative, que soient organisés par ailleurs d’autre espaces de débats (site Internet, organes déconcentrés vivants et dynamiques, Etats généraux) où toutes les idées puissent circuler et être prises en compte par les instances dirigeantes.
Ainsi, pour reprendre l’exemple de la fédération de Canoë Kayac, il existe dans cette fédération une culture du « projet partagé », entretenue chaque année par des Etats généraux qui regroupent les présidents de Ligue et de Comité départemental autour de l’actualisation du « projet fédéral ». Ce fonctionnement n’est d’ailleurs pas inscrit, à juste titre, dans les statuts ou règlements, car il fait parti des modalités d’administration laissées à l’initiative du Bureau Exécutif, et qui est devenu par la suite un élément majeur de la culture associative spécifique de cette fédération.
Concernant la question des quorums, si le mode de représentation par des Grands électeurs n’est pas choisi, la commission propose que ne soit retenu que « le tiers des voix présent ou représenté » et que soit supprimée l’exigence du « tiers des structures présent ou représenté ». En effet, la croissance de la Fédération se fait essentiellement par l’arrivée de petites associations et OBL qui font grandir le nombre de structures plus vite que le volume de licenciés.
Egalement envisageable, l’ouverture aux votes par correspondance.
2- LIGUES ET CDVL
Les organismes déconcentrés sont au cœur des problématiques de développement local de nos différentes activités. Leur rôle est de plus en plus important pour coller aux évolutions des politiques publiques qui vont vers d’avantage de décentralisation. Ils ont à rassembler les énergies et mutualiser les moyens, pour monter des projets collectifs, défendre nos pratiques auprès des autorités locales, résoudre les conflits qui surgissent ici où là.
Les bénévoles qui les animent ont donc à développer un vrai professionnalisme notamment pour monter des projets et avoir accès aux budgets déconcentrés.
L’enjeu dépasse la simple approche par les statuts et règlements : c’est toute la question de la formation des bénévoles, de la mutualisation des bonnes pratiques, de l’appui apporté par les salariés de la fédération concernant des problématiques de gestion de dossiers, qui est posée. C’est aussi la capacité des clubs et OBL d’un territoire à s’organiser, se responsabiliser, dialoguer, proposer et faire remonter les observations de la base qui est en jeu, avec l’objectif de développer dans la fédération une culture participative plus proche des licenciés.
Un autre enjeu concerne la centralisation informatique des tâches administratives qui pourrait aider les bénévoles à se consacrer aux tâches d’animation de leur territoire.
Plusieurs points sont cependant du ressort des statuts et règlements :
- Interventions sur un territoire : il apparaît souhaitable de poser une règle claire pour qu’aucune intervention d’un représentant d’un niveau territorial plus élevé ne puisse avoir lieu sur un territoire donné sans que les responsables locaux (Ligues, CDVL, Clubs) n’aient été consultés/informés au préalable.
- Cotisation versée par les clubs et OBL aux CDVL et LIGUES : il importe de bien clarifier les règles qui encadrent cette possibilité offerte par les statuts des organismes déconcentrés (processus décisionnel, sanction en cas de non respect), pour que sa mise en œuvre soit claire et précise.
- Pour la cohérence du fonctionnement des organes déconcentrés il apparaît nécessaire que les présidents de CDVL soient membres de droit des instances dirigeantes de la Ligue dont ils font partie.
- Mode électif des instances dirigeantes des CDVL et LIGUES : les statuts et règlements de la Fédération de Canoë Kayac dont s’inspire le système d’organisation des instances fédérales exposé plus haut, propose à ses instances déconcentrées (Ligue et Comité Départementaux) d’opter pour l’un ou l’autre système électif pour ses propres élections : soit un système de listes bloquées concurrentes pour la désignation du Bureau Exécutif et de son président ; soit un système nominal majoritaire (candidatures individuelles) permettant d’élire un Conseil qui désigne en son sein un Bureau Exécutif comme actuellement dans notre Fédération.
On peut penser que le système de listes bloquées pourrait intéresser les gros CDVL et grosses LIGUES où la vie associative est suffisamment développée pour permettre une saine concurrence. Ce système représente aussi l’intérêt, quelque soit la taille de l’organisme, de permettre à un candidat Président de constituer une équipe cohérente avec son projet. En revanche pour les Ligues ou CDVL moins importants, l’actuel système d’élection nominale paraît plus adapté. Deux modèles de statuts et règlements pourraient être proposés, à charge aux AG des CDVL et LIGUES d’opter pour l’un ou l’autre système.
Aussi, c’est un élément du débat que de savoir s’il convient de proposer cette alternative à nos LIGUES et CDVL.
3- COMITE OU COMMISSION NATIONALE PAR DISCIPLINE ?
La mise en place des Comités Nationaux Delta et Kite a permis à ces deux disciplines de développer une dynamique propre et de mieux faire reconnaître et prendre en compte leurs besoins spécifiques au sein de la fédération.
Mais la mise en place de Comité Nationaux sous forme d’association autonome est elle la meilleure formule pour répondre à ces besoins ? Le mode de désignation par élection des animateurs nationaux d’une discipline est elle adaptée aux objectifs de ces structures ?
Faut-il également « graver dans le marbre » l’existence permanente de ces structures nationales par discipline, dès lors par exemple que le parapente ne ressent pas forcément ce besoin là, et que l’investissement bénévole investit ici pourrait trouver à mieux s’employer sur des questions prioritaires ?
Aussi, en alternative à la solution actuellement en place il pourrait être proposé d’opter pour un système de Commission Nationale par discipline, à la forme plus souple et dont les rôles pourraient être les suivants :
- Elle définit une politique de développement spécifique à la discipline
- Elle détermine annuellement, en lien avec le Bureau Directeur, les moyens à mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs.
- Elle propose au Bureau Directeur et Conseil Fédéral la désignation de ses représentants dans les instances et commissions où sa représentation est nécessaire
- Elle veille à la bonne prise en compte des intérêts de sa discipline
- …
La forme de Commission permet une mise en œuvre et un système de nomination plus souple, plus adapté peut-être aux aléas de l’engagement bénévole et aux nécessités d’un système souple d’intervention.
La nomination d’un « responsable de ligne budgétaire » dès lors qu’un budget est attribué permet également des possibilités d’interventions à géométrie variable en fonction des priorités politiques, des moyens disponibles et de la dynamique de la structure.
Sinon, et si le maintien de la forme associative paraît préférable, il conviendrait de définir un mode électif stable et adapté des responsables. Scrutin à liste bloquée ou ouverte ? Cette élection pourrait trouver sa place lors de l’AG de la fédération. L’inconvénient pouvant être d’encombrer, tous les quatre ans, l’AG de la fédération par de nombreuses procédures de vote.
4- LICENCES OBLIGATOIRES ?
La question de la licence obligatoire revient de façon régulière et divise les responsables de clubs sur la conduite à tenir. Il n’y a pas à ce jour de véritables contrôles, mais l’on peut penser que de nombreux clubs sont hors cadres et pourraient être exclus de l’Assemblée Générale pour non respect des statuts.
Arguments en faveur de la licence obligatoire :
- un acte de soutien et de participation au développement de son activité
- une logique forte d'appartenance
- un coût à relativiser par rapport au coût du matériel et qui ne représente guère que l’équivalent d’un plein de véhicule
Arguments contre :
- une dépense rébarbative pour les personnes/familles précaires à faible budget
- même chose pour ceux qui peuvent être, par ailleurs, adhérents d’une Fédération multi-activité type CAF (fréquent dans nos montagnes)
- un manque à gagner et une baisse d’effectif pour les clubs dans la mesure où ceux qui refusent de se licencier pour des raisons économiques préfèreront quitter un club plutôt que de respecter une obligation qu’ils jugent trop coûteuse.
- la licence non obligatoire stimule l’amélioration du produit assurance qui est l’une des entrées vers la licence FFVL.
- a-t-on les moyens de contrôler la mise en application de cette mesure et est-on prêt à appliquer les sanctions prévues ?
Débat :
Le débat se poursuit entre les partisans d’une attitude simple, claire et ferme - licence obligatoire pour tous – comme l’impose la réglementation, mais dont on ne voit pas trop comment elle pourrait être contrôlée, et dont une stricte application pourrait aboutir à clairsemer les rangs des clubs et être facteur de vives tensions… et les partisans d’une attitude plus souple mais qui ne trouvent pas encore le bon réglage de curseur, ni les modalités pratiques qui permettraient d’apaiser la situation (exigence de 80% de membres licenciés ? dont forcément les dirigeants… prix réduit pour les licenciés d’autres fédérations et les personnes à bas revenus ? comment ? etc.).
Reste qu’il n’y a peut être pas de solution « miracle » et qu’il faudra peut être se contenter d’un « entre deux » raisonnable : licence obligatoire, mais tolérance du moment que l’esprit (à préciser) est respecté.
Le débat reste ouvert et nous attendons de nos licenciés des idées en la matière.
5- PLACE DES O.B.L.
Les OBL jouent un rôle majeur dans le développement des activités, elles occupent même parfois une place dominante - dans le kite par exemple - lorsque la vie associative peine à rassembler des pratiquants très portés à la consommation individuelle.
Pourtant le rôle d’une Fédération sportive, encadrée par le ministère de la jeunesse et des sports, est d’abord et traditionnellement tourné vers le soutien au développement de la vie associative, de l’implication bénévole et citoyenne au service des grands enjeux de société que sont notamment l’éducation de la jeunesse à la pratique sportive, et aujourd’hui « l’inclusion sociale » des handicapés et personnes défavorisées.
Nous l’avons cependant évoqué plus haut, la vie associative et le bénévolat peuvent aussi avoir pour conséquence une instabilité et un amateurisme dans la gouvernance, de moins en moins compatible avec la complexité des dossiers et des enjeux. Cet aspect des choses peut contribuer à décourager des professionnels pour qui l’enjeu économique est essentiel et vital.
Comment dès lors concilier et mobiliser au mieux ces deux énergies indissociables d’une vie fédérale efficace ?
La recommandation actuelle est que les structures professionnelles ne dépassent pas les 20% de pouvoirs décisionnels au sein d’une fédération. Pour autant il serait salutaire que la réalité du poids qu’elles représentent soit plus visible au sein de la fédération, pour que cette reconnaissance soit une plus forte motivation à s’impliquer dans le fonctionnement fédéral.
Pour cela la commission propose :
- Que la voix élective d’un élève soit attribuée, pour l’année de son inscription, à l’OBL qui l’inscrit plutôt qu’au Club où il adhère.
- Que soit étudié par simulation, l’incidence sur le poids électoral respectif des clubs et OBL, d’une égalité de valeur des voix « élèves OBL » « adhérents club »
- Que soit précisé le cadre des prises de « licence élève » dans les clubs qui ne sont pas « école associative ».
Pour la Commission
Le président
Christian Chevalier
Commentaires
Commentaires par chapitres
La rubrique commentaire...
Mis en ligne par tatavero le 29 octobre dans un chapitre différent. Transféré ici le 12 novembre pour regrouper les commentaires "Refonte" dans un même chapitre...
La rubrique « commentaires » sur la refonte des statuts reste vide depuis qu'elle est ouverte.
Il faut dire que le sujet est plutôt rude, un peu austère et qu'il faut déjà connaitre les statuts actuels pour comprendre le sens des modifications proposées.
Et pourtant ! Les statuts sont les règles qui organisent le fonctionnement de notre fédération , ils méritent donc attention et les clubs devraient se pencher sur le sujet avant la prochaine AG car ils devront alors voter (et il vaut mieux le faire en connaissance de cause).
Quels sont les problèmes rencontrés par notre fédération depuis quelques temps et quelles modifications proposer pour les résoudre ?
Le premier problème évident est posé par l'accueil de nouvelles disciplines : notre fédération devient une fédération multi-activités autour d'un élément commun : l'air. Dire cela, ce n'est pas stigmatiser l'ouverture à telle ou telle activité, c'est seulement un constat qui doit déboucher sur une organisation qui permettra que cette diversité soit vraiment source de synergies, de dynamisme et non de dissensions internes.
Le deuxième, c'est celui posé par une implication trop faible des clubs à l'élaboration de la politique générale de notre fédération. Il convient d'en examiner les causes si on pense que la vitalité de notre fédération repose sur l'existence et une activité cohérente des clubs .
Le troisième , c'est aussi d'arriver à faire fonctionner tous les niveaux (départemental, régional et national) et toutes les activités, avec des forces pour l'essentiel bénévoles.
Le quatrième porte sur l'articulation entre les clubs et les OBL.
Autant de questions difficiles à résoudre dans un climat de méfiance, mais autant de questions qu'il est pour nous vital d'examiner si nous voulons faire fonctionner un outil dont nous ressentons tous le besoin.
Face à ces problèmes, les propositions de la commission de refonte des statuts sont-elles satisfaisantes ?
Elles consistent à donner plus de prérogatives au Bureau directeur, à diminuer le rôle du comité directeur (en changeant leur nom au passage), à instaurer un scrutin de liste bloquée autour d'un courant de pensée pour le Bureau fédéral réduit au minimum (6 membres), élu directement par l'AG, le conseil fédéral étant élu dans un second temps et la représentation des activités n'étant assurée qu'à ce niveau là (et non à celui du bureau). Elles consistent aussi à proposer, pour résoudre les problèmes de quorum à l'AG, un système avec des « grands électeurs », élus pendant les AG des Ligues et ou des CDVL qui pourraient aussi utiliser un système de vote bloqué à partir d'un certaine taille. Le CNK et le CND sont remis en cause dans leur fonctionnement actuel. Le débat est ouvert sur les cotisations aux CDVL et ligues, sur l'obligation de la licence, la place des OBL pour lesquelles il est proposés d'accorder une représentativité plus grande.
Ces propositions pointent certaines vraies questions, mais plusieurs propositions de réponse risquent de poser plus de problèmes qu'elles n'en résoudront et d'autres pistes de réflexion peuvent être ouvertes.
Premier noeud de problèmes prévisibles : le scrutin de liste bloquée sur la base de courant de pensée. Notre fédération peut-elle se payer le luxe d'exclure des bénévoles de postes de responsabilité sous prétexte qu'ils ne seraient pas du bon « courant de pensée »? Et ceci tant au niveau national qu'au niveau départemental et régional. Ce fonctionnement risque de nourrir des conflits, d'accentuer les désaccords et d'appauvrir la réflexion au sein d' instances qui deviendraient monolithiques. Le scrutin uninominal actuel, sur des bases claires de présentation des candidats, faisant aussi référence à l'expérience et aux compétences semble préférable.
Deuxième noeud de problèmes prévisibles : la représentation des différentes activités. C'est vrai qu'aujourd'hui, elle n'est pas prévue par les statuts, mais elle fonctionne, au moins pour les deux activités qui ont éprouvé le besoin et trouvé la force de se structurer, et la présence de représentants du CNK et du CND au bureau directeur, tirant leur légitimité de leurs pratiquants, est surement un plus pour notre fédération et c'est plutôt en ce sens qu'il conviendrait d'aller.
Troisième noeud de problèmes : le système des grands électeurs. Leur élection par les AG des CDVL ou des ligues (on ne sait pas) impliquera nécessairement qu'ils soient représentatifs des clubs non présents à l'AG nationale, ce qui suppose que les problèmes nationaux devront être aussi discutés au niveau départemental et régional. Pourquoi pas ? Mais cela suppose donc aussi plus de temps pour ces AG et les moyens pour elles de discuter des enjeux nationaux : ces conséquences ont-elles été bien pesées? Sinon, on risque de mettre le doigt dans un système de délégations de pouvoirs qui ne fera qu'accentuer la distance entre clubs et échelon national, qu'entretenir un sentiment de méfiance qui existe déjà dans notre fédération. Or, on ne peut sortir de ce sentiment qu'en faisant confiance à plus de démocratie, que si les clubs se sentent écoutés, que si leur présence à l'AG semble utile, que si ,en bref, on décide de rompre complètement avec des AG du type de celle de 2006 qui n'a surement pas donné aux présidents de clubs l'envie de revenir.
Quand on constate qu'un des facteurs qui rend difficile d'atteindre le quorum pour l'AG est l'augmentation du nombre d'OBL par rapport au nombre des clubs, il n'est surement pas souhaitable d'augmenter le poids des OBL dans l'AG. Et ce d'autant plus qu'un DTE d'OBL demande rarement l'avis de ses élèves sur les sujets discutés à l'AG !
Un des éléments de solution réside dans un meilleur dialogue sur les sujets en débat dans notre fédération. Les statuts ne sont pas la seule solution à explorer et il faut continuer dans la voie d'une meilleure information, de l'utilisation de tous les moyens modernes d'échange, de débats, dans une consultation plus régulière et suivie d'effets sur les problèmes importants.
Enfin, il faudra bien aussi mettre au débat de la prochaine AG une demande de modification qui a réuni les conditions statutaires pour devoir être examinée. Il est curieux que la commission ne se soit pas préoccupé d'une demande présentée par plus de 10% des clubs et dont la finalité est de donner à l'AG un pouvoir de contrôle sur le comité directeur. En acceptant de réfléchir sur cette modification -ce qu'il faudra faire de toutes façons!-, en acceptant que l'avis majoritaire d'une AG puisse se faire entendre et soit suivi d'effets, le prochain comité directeur montrerait qu'il s'engage sur la voie d'une plus grande démocratie interne.
Faute de cette orientation, les clubs et OBL risquent de continuer à bouder les AG. On pourra bien trouver des ruses du type grands électeurs pour faire comme si le quorum était atteint, cela ne réduira en rien la coupure entre la vie des clubs et le niveau national. Or , c'est bien elle qui pose problème.
Cette rubrique, la tenue d'un CD ouvert aux clubs sur cette question sont des premiers pas qui vont dans le bon sens, il faut espérer que les clubs prennent le temps de discuter de ces questions.
véronique gensac
Avocat du diable
Je partage quelques-unes des inquiétudes de Véronique Gensac, la seule à avoir saisi un commentaire à ce sujet depuis les bientôt onze mois que le débat est ouvert sur notre site Internet.
La première de mes inquiétude est la passivité apparente des clubs et écoles devant une réforme qui risque de bouleverser la vie et le fonctionnement de la fédération. Si personne ne "martyrise" le "document martyr" proposé par la commission Refonte des statuts et règlements, si tout le monde se tait et donc consent, ne risquons-nous pas de nous laisser entrainer vers des impasses ou de trouver des solutions qui seraient pires que le mal supposé ? Au consensus mou je préfère une opposition constructive qui nous fera avancer et éviter les pièges. Je prend donc l'habit de l'avocat du diable…
Organiser des espaces de participation
Oui, on le peut et on le fait depuis un an. Avec le comité directeur de décembre dernier, qui aurait pû être ouvert aux clubs dans les mêmes condition que celui de décembre prochain. Avec l’ouverture aux commentaires des présidents de structure et directeurs d’école des Brèves publiées sur le site Internet. Avec sur ce site la création d’espaces de débat spécifiques. Avec le suivi, la synthèse et la diffusion des commentaires saisis, selon les besoins. Cet effort d’ouverture doit être poursuivi.
Participation des clubs et écoles à la vie fédérale, quorums en assemblée générale
Plutôt que de mettre en place un système compliqué de grands électeurs, il existe une solution extrêmement simple : permettre aux présidents de ligues et CDVL de posséder en AG un nombre illimité de pouvoirs.
Ces présidents ont une vraie légitimité, puisqu'ils sont élus par les clubs et écoles, et que la décentralisation (ou déconcentration) les amènent à jouer un rôle de plus en plus essentiel.
S'ils ont la confiance des clubs et écoles de leur région ou département, ils obtiendront sans mal les pouvoirs des membres qui ne peuvent pas se déplacer. Les AG de ligues et CDVL pourront être une bonne occasion de remettre ces pouvoirs. S’ils n’ont pas cette confiance, rien n'empêche un membre de remettre son pouvoir à un autre membre s’il ne peut pas se déplacer.
Scrutin de liste
Je fais mienne l'argumentation de Véronique. Compte tenu du peu de bénévoles qui s'investissent dans les instances nationales, le défi des dirigeants devrait être d'arriver à faire travailler les individus en équipe, pas d'organiser l'exclusion d'une partie d'entre eux.
Le scrutin de liste fonctionne sans doute de manière satisfaisant dans de grandes fédérations. J'ai peur qu'il soit pour nous un handicap créateur de tension.
Le scrutin uninominal à un tour avec des candidats qui se présentent individuellement, ou en référence à un groupe ou à un programme comme lors de l'AG 2006, me semble largement préférable.
Responsabilités respectives du Comité et du Bureau
Formellement, dans nos statuts actuels, le Bureau est supposé gérer le quotidien et le Comité prendre les décisions. Le pouvoir est au Comité.
Pour moi, la réalité est autre. Le pouvoir est à ceux qui travaillent au jour le jour, donc le plus souvent aux membres du Bureau et aux présidents de commission. Le Comité, dont l'ordre du jour des réunions est toujours surchargé, n'est trop souvent qu'une chambre d'enregistrement de décisions déjà prises. Ce n'est pas toujours le cas, et j'ai assisté récemment à des Comités où l'on prenait le temps, où un vrai débat s'instaurait. Ça a été le cas en décembre 2006 pour la construction du programme politique 2007/2008, dans le prolongement des États généraux du vol libre. Ce sera le cas, j'espère, le 15 décembre prochain en ce qui concerne la refonte des statuts et réglements.
Les propositions de la commission Refonte a au moins le mérite de clarifier le fonctionnement actuel et de faire coller la réalité aux statuts : le pouvoir au Bureau, un Comité qui propose.
Je ne suis pourtant pas sûr que ce soit la bonne solution. Qui voudra s'investir dans un Comité qui n'a statutairement plus de pouvoir de décision ? Au moins, dans la situation actuelle, le pouvoir au Comité est-il possible : il suffit que celui-ci travaille, et l'on voit que parfois il prend le temps de le faire et ne se contente pas de valider les décisions que d'autres ont pris à sa place.
Avec un investissement réèl des élus au Comité, avec des commissions efficaces, avec un Bureau qui organise dans la vie fédérale des temps de réflexion débouchant sur des décisions concertées, je trouve que nos statuts sont adaptés et que la solution proposée risque de décourager les bénévoles.
Nombre d'élus au Bureau
Il doit pouvoir s'adapter aux circonstances et aux hommes. Les quatre disciplines doivent être représentées. Les régions également. Des commissions transverses y ont leur place.
Les statuts actuels ont beaucoup de souplesse. Le Bureau actuel me semble bien fonctionner.
Pour mémoire, un président, un secrétaire général, un trésorier, un vice président kite (qui représente aussi le cerf-volant), un vice président delta, un vice président espaces de pratiques et un vice président formation, ces deux derniers étant parapentistes. Il manque juste un représentant de ligues (poste actuellement vacant). Soit huit élus, auxquels on ajoute le directeur technique national. Ajoutez une ou deux personnes du secrétariat pour fournir chiffres et documents et pour prendre des notes, et vous avez des réunions riches et qui tournent rond a condition d'être un minimum disciplinés !…
Comités ou commissions ?
Pour plus de cohérence, il me semble souhaitable que les quatre disciplines soient organisées formellement en comités nationaux ou commissions nationales.
La définition du rôle des comités / commissions par la commission Refonte me semble satisfaisante. Pour rappel…
« Elle définit une politique de développement spécifique à la discipline.
Elle détermine annuellement, en lien avec le Bureau Directeur, les moyens à mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs.
Elle propose au Bureau Directeur et Conseil Fédéral la désignation de ses représentants dans les instances et commissions où sa représentation est nécessaire.
Elle veille à la bonne prise en compte des intérêts de sa discipline. »
Cette définition fait des comités des super-commissions. Donc autant changer leur noms en commissions nationales.
Les présidents des commissions nationales doivent être désignés, comme pour les autres commissions, par le Comité directeur. Ces présidents peuvent être proposés par les commissions nationales, suivant une procédure qui leur appartient. Je vois mal un président de commission nationale proposé par ses pairs être rejeté par le Comité directeur.
La commission nationale est représentée au Bureau par un membre du Comité, donc un élu, comme actuellement. Cette élu n’a pas à être le président de la commission nationale, comme c’est d’ailleurs le cas actuellement pour le delta et le kite.
Cette définition n’enlève rien aux pouvoirs des comités nationaux actuels, qui ont à jouer un rôle primordiale pour autant que leurs membres s’organisent et y travaillent, comme c’est le cas actuellement pour le delta et le kite.
Si une discipline ne voit pas l’intérêt de s’organiser en commission nationale, la case de l’organigramme restera tout simplement vide, ce qui n’empêchera pas les commissions non nationales de travailler.
Contrôle de l’AG sur le Comité directeur
Je suis d’accord avec Véronique pour que le problème soit abordé, mais je ne suis pas d’accord avec la proposition de modification des statuts portée actuellement par 10 % des membres de la FFVL, qui force le CD dans son ensemble à démissionner en cas de vote négatif de l’AG sur le rapport moral et qui organise immédiatement des élections général avec la possibilité de candidatures spontanées.
La FFVL doit pouvoir construire sa politique sur la durée. La durée d’une olympiade est un mandat qui parait correct et qui est de toute façon imposé par la loi.
Que je sache, quand le gouvernement de la France est mis en minorité, on ne réélit pas tout le parlement. Seul le gouvernement démissionne. On pourrait donc imaginer que le Bureau démissionne et que le Comité en propose un nouveau. Encore faut-il trouver des volontaires. S’ils courraient les rues, cela se saurait !
J’avoue ne pas voir de solution à ce problème, si tant qu’il y en est un. À l’AG 2006, le vote du rapport moral a entrainé la démission des trois-quart des membres du Comité qui, faute d’autres candidats, se sont fait reélir dans la foulée. En 2007, le Bureau a lié son sort au vote sur le rapport moral, qui a finalement obtenu une large majorité.
Entre un Comité directeur soumis à l’approbation couperet annuelle de l’AG et le même assuré de pouvoir travailler sur quatre ans, il y a effectivement là deux conceptions de la démocratie. Affirmer qu’une conception est supérieure à l’autre est question de philosophie. La prochaine AG extraordinaire devra se prononcer puisque ce choix philosophique sera à son ordre du jour…
En conclusion…
L’avocat du diable aime bien les statuts actuels. Ils ont été éprouvés par le temps. Ils sont assez souples pour pouvoir s’adapter aux circonstances, pour évoluer en douceur.
La construction de la politique de la FFVL et sa mise en œuvre n’ont jamais été aussi transparents, ouverts à la participation des clubs, écoles, CDVL, ligues, et ce dans le cadre des statuts actuels aussi imparfaits soient-ils.
Permettre en AG aux présidents de ligues et CDVL de posséder des pouvoirs de vote sans limitation devrait solutionner le problème des quorums et assurer un équilibre face au pouvoir des groupes de pression.
Clarifier les responsabilités et le fonctionnement des Comités nationaux peut se faire dans le cadre des statuts actuels.
Clarifier le mode de financement des ligues et CDVL peut également se faire dans le cadre des statuts actuels.
Le débat participatif peut être organisé sur les grands comme sur les petits sujets dans le cadre des statuts actuels.
Avec l'avocat du diable
Refonte des statuts et réglements
Contribution des clubs et OBL au financement des ligues et CDVL
+ 1
Avis méthodologique et personnel
Bruno Ferry-Wilczek me charge de mettre en ligne son intervention... Stéphane Malbos
Je donne mon avis méthodologique et parfois personnel sur le questionaire reçu.
La question 1 comporte un contre-sens monstrueux :
Les gens vont penser que"la licence est-elle obligatoire pour voler" ... alors qu'il faut comprendre la question : "prendre sa licence FFVL doit-il rester obligatoire pour pouvoir adhérer à un club FFVL ?"
La réponse à une question mal posée ne pourra donc pas être exploitable !!
Les termes de la question 3 auraient dû être concertée avec les ligues (ou au moins certains présidents un peu dynamiques).
C'est bien la preuve que des responsables nationaux feraient mieux de mettre les mains dans le camboui des ligues et CDVL !
Les ligues ont déjà du mal à recevoir l'aumone du RNC et des sites et cette question envisage d'enlever nos seules ressources propres, alors que ce ne fait même pas partie des objections de la base : de quoi je me mèle ??
De plus, les ligues étant des association 1901, elles n'ont à respecter que la loi sur le sport et la mise en place locale des objectifs de la FFVL (formation biplaceur par exemple).
La FFVL n'a aucun rôle ni pouvoir sur leur mode de fonctionnement interne.
Ecrire "cela est peu respecté" est une insulte aux ligues qui bossent et pourrait donner à penser aux adhérents et aux clubs qu'on est les seules ligues ou seuls CDVL à les racketter alors qu'ailleurs "on rase gratis" !
Je ne vois pas pourquoi on imposerait à des ligues ou CDVL qui ne fichent rien de faire cotiser des clubs ... qui n'en perçoivent aucun retour.
La sanction est d'ores et déjà l'absence du droit de vote (dont se fichent les réfractaires) et surtout l'absence de collaboration ou de subventions vers les "sleeping-clubs".
La FFVL aurait-elle le cran d'exclure des clubs réfractaires (allors qu'elle ne peut déjà rien contre les clubs dont es présidents ne sont pas licenciés !!!).
Je vous signale que, si on supprime le financement direct des ligues et CDVL, je démissionne immédiatement.
La question 5 comporte un vice interne.
En effet, comment organiser d'avance une liste bloquée alors qu'on ne peut pas savoir le matin qui va (ou non) être élu ou non au Conseil fédéral par l'AG souveraine ?
Il faudra nécessairement que les listes bloquées soient organisées par des pourparlers une fois le Conseil fédéral élu.
Donc il faudra qu'on abandonne la validation par l'AG de l'élection du président (ce qui ne me pose pas de problème).
Je suggère que, une fois élu par l'AG, le Conseil fédéral se donne 15 jours pour que des listes s'organisent : le 1er CD votera alors pour choisir une liste et donc un président.
Concernant la question 6 (les grands électeurs), l'apport de Yves Dupin (Normandie) n'est pas abordé, à savoir que les clubs restent invités à l'AG mais que, en cas d'absence d'un club et de non communication de son pouvoir à un autre club (idem pour les OBL), les droits de vote passent automatiquement au comité départemental.
En cas d'absence du comité départemental, les droits de votent sont alors exercés par la ligue.
En cas d'absence de la ligue, ils sont perdus.
Etats généraux : pourquoi pas mais la plupart des gens s'en désintéressera.
Bref, j'ai l'impression d'un grand flou dans ces questions et que rien n'a avancé malgré les nombreux mois qui ont passé.
Ajouté à l'invitation bien tardive, je suis assez pessimiste.
Bruno Ferry-Wilczek
statuts
Reçu du CDVL59
Pour ou contre la licence obligatoire pour tous ?
CONTRE
Contre, car accepter qu'un membre d'un club ne prenne pas sa licence c'est généralement le meilleur moyen pour le garder dans la famille du vol libre. Souvent, les années suivantes il prendra une licence FFVL.
Pour ou contre la transformation des comités nationaux en commissions nationales ?
POUR
Pour, la fédération se doit le plus possible d'être une, et non une collection de divers sports.
Pour ou contre une contribution des clubs et OBL au financement des ligues et CDVL ?
CONTRE
C'est peu appliqué, cela montre que c'est peu adapté au besoin. Généralement c'est plutôt la ligue ou le CDVL qui versera des subventions aux clubs, alors pourquoi demander aux clubs de financer les ligues ou CDVL, c'est générer du travail de secrétariat et de trésorerie pour pas grand chose.
Pour ou contre une redistribution des pouvoirs entre un conseil fédéral et un bureau éxécutif ?
SANS AVIS. Je fais du vol libre pas de la politique.
Pour ou contre l'élection du président et de son bureau par un système de liste bloquée ?
SANS AVIS. Je fais du vol libre pas de la politique.
Pour ou contre un système de grands électeurs ?
SANS AVIS. J'ai même pas compris la question ...
Pour ou contre des Etats généraux réguliers pour construire le projet fédéral ?
CONTRE.
Le vol libre n'est rien sans les sites. Le seul point important c'est le renforcement au niveau de la FFVL de la structure qui s'occupe des sites pour pouvoir aider concrêtement sur le terrain les ligues, CDVL, et clubs.
Géry Danès
Président du Comité Départemental de Vol Libre du Nord - CDVL59
Reçu du club Les Marmottes
Si vous parlez de la licence FFVL ma réponse est non car nous devons garder la liberté de choisir l’organisme pour cela, car le CAF ou d’autres font cela très bien aussi. Mais en revanche il paraît souhaitable de savoir si le CAF et les autres réservent une part de cotisation pour le financement des sites qui sont communs a tous les pratiquants qu il s soient de la ffvl ou non. Dans le cas contraire un rapprochement des organismes est a étudier pour éventuellement créer un budget communs destiné aux sites.
Rappel : seule l’assurance est obligatoire
Il me paraît primordial de communiquer largement sur l’utilité d’une licence , elle permet de renforcer la consistance et le poids des organismes face aux autorités d’état. Et la dessus les clubs sont en première ligne.
Si la licence auprès de la FFVL devenait obligatoire que deviennent alors le CAF, le SNPPAL, etc.... ?
QUESTION 2 : transformation comités en commissions (delta, kite)
Pourquoi pas si cela apporte plus de souplesse comme vous l ’évoquez mais alors autant le faire pour toutes les disciplines.
QUESTION 3 : contribution financement ligues et CDVL
Cela existe déjà au sein de la ligue idf si je ne me trompe pas , simplement attention a ne pas créer trop de structures intermédiaires induisant des cotisations supplémentaires qui peuvent aller jusqu a 10 pour cent d’une cotisation club , notre cas club les marmottes.
Pour le montant , les ligues et cdvl n’ont pas la même importance partout. On peut envisager une cotisation égale partout puis une redistribution en fonction des besoins , mais peut etre compliqué a mettre en place.
Les sanctions : si cette décision a été votée elle devient applicable , donc perte du droit de vote pourquoi pas...
QUESTION 4 : redistribution des pouvoirs entre CD et BE
Il m’a toujours semblé que ces roles étaient clairement définis. Y aurait il autant de flou a la tête de la ffvl ?
Alors oui puisque cela semble nécéssaire malheureusement.
QUESTION 5 : élection par système de liste bloquée.
Effectivement on peut s ‘interroger sur la cohérence d’une équipe montée a partir de candidatures individuelles donc des individus qui n’auraient pas forcément les memes optiques et idées.
Donc une idée intéressante
QUESTION 6 : système des grands électeurs
Pourquoi pas puisque nous n’avons pas individuellement la possibilité de se déplacer pour assister aux AG FFVL qui ont lieu presque toujours dans la région rhone alpes ou PACA , je ne me vois pas réclamer 20pour cent du budget de mon club pour un déplacement sur 2 jours
La représentation par les CDVL me paraît préférable puisque ces CDVL sont plus nombreux que les ligues et donc plus de voix exprimables et exprimées.
QUESTION 7 : états généraux réguliers
Dans la mesure ou une nouvelle équipe est en place depuis quelques temps des états généraux pourraient permettre de redéfinir une nouvelle politique , un nouvel esprit ( ou de nouveaux statuts !) Mais fréquences a définir car tous les ans cela me paraît un peu court et rapproché , pour laisser le temps de la mise en place des idées et décisions qui y auront été adoptées.
MR DUBOIS Pascal
Président club les marmottes 05292
Ligue ile de France
Reçu de Calci-Aire
Mon avis aux 7 questions
1/ La fédé se dit vol libre, pourquoi obliger la licence: mais que ceux qui gèrent un site (comme les nôtres) conseillent de prendre une licence FFVL à eux d'être persuasifs (c'est aussi leurs fédé).
2/ Pour les comités ? je ne sais pas y répondre
3/ Le financement par les clubs se fait dans notre ligue pour les licenciés mais pas pour les élèves (nous avons des clubs kites et ils ont que des élèves écoles).
4/ Pour la redistribution des rôles, c'est au bureau en place de faire dans son optique pour des résultats qu'il attend.
5/ Problème n°1 le bureau est il renouvelable en entier, dans ce cas pour que sa fonctionne bien, mieux vaux une équipe qui se connaît.
6/ D'accord pour des grands électeurs mais pas forcement le président de ligue car s'ils ressemblent au notre (qui ne se déplace plus et ne fait rien avancer "le treuil")
7/ Il est clair qu'une réunion à 500 n'est pas gérable d’où il vaut mieux des gens intentionnés a faire avancer les choses par groupes de sports (parapente delta et kite).
Jacky Joselon président de Calci-Aire (79)
Membre du bureau ligue Poitou Charentes.
Reçu de Celtic Vol Libre
Comité nationaux ou commissions : Il y a une seule fédération, donc il ne peut y avoir d'indépendance totale. Ensuite, ce n'est que verbiage.
Cotisations : RAS.
Conseil fédéral et ? : De quoi parle-t-on ? Il y a un conseil d'administration et un bureau = Pt + secrétaire + trésorier. Il faut déjà être clair sur les étiquettes !
Listes : Effectivement, une liste élue a plus de facilités à faire passer ce que bon lui semble. Cependant, une majorité détient aussi les clés du pouvoir et c'est ainsi que fonctionnent les conseil généraux et régionaux ... Avoir un contre pouvoir est souvent bénéfique, et les bonnes idées reçoivent aussi l'assentiment de tous.
États généraux : Il existe des outils modernes pour sonder la masse laborieuse et tumulteuse. Se réunir physiquement n'est pas toujours bénéfique. M'enfin, s'il y a un sujet d'importance capitale ...
Loïc Ollivier
Celtic Vol Libre
Reçu des Choucas
Pour ou contre la licence obligatoire ?
Contre ! Parce que le vol libre doit rester libre. La seule solution que je suggère pour inciter la vente de licence est la revalorisation du brevet pilote. Ou l’exigence de la licence sur les sites fédéraux… Qui veut faire la police ?
Pour ou contre la transformation des comités nationaux en commissions nationales ?
Très sincèrement, je ne suis pas assez impliqué pour pouvoir répondre à cette question de manière objective
Pour ou contre une contribution des clubs et OBL au financement des ligues et CDVL ?
Contre !! Cette subvention doit être prélevée sur le montant de la licence VOLANT et redistribuée selon les besoins de chaque département. Il y a des tas de raisons à cela :
- Le montant des cotisations sera différent selon le département ou la région. Un département qui coûte cher par la multiplicité de ses sites ne profite pas qu’aux personnes du département mais à l’ensemble de la population libériste. Il est donc normal que cette cotisation soit la même partout.
- Certains clubs ou OBL payent leurs terrains… Leur contribution doit-elle être défalquée de cette cotisation ? Ou doivent-ils envoyer leurs factures de terrains à la ligue ou au CDVL dès lors qu’ils payent cette cotisation ?
- Il paraît normal qu’un pilote qui ne soit pas autonome (licence élève) ne soit pas considéré comme un pilote autonome par rapport à cette ‘taxe’.
- Pour ce qui est des OBL, cette cotisation est un frais supplémentaire incontestable. Soit l’OBL l’assume, soit elle retransmet cette cotisation dans le prix de ses produits. A terme certaines OBL, dont la nôtre, risquent de devenir des organismes indépendants non fédéralisés.
Note complémentaire au dernier point : j’ai toujours pensé que les écoles fédérales étaient le premier lien entre le pratiquant et la fédération. Nous pourrions avoir un discours beaucoup plus libéral… ‘Le vol libre est libre en France… Tant que vous ne voulez que voler, vous ne devez avoir qu’une assurance et des autorisation s de décollage et d’atterrissage’.
Qui risque d’y perdre le plus ?
Pour résumer, je suis conscient des besoins financiers des ligues et CDVL, mais ce montant DOIT être prélevé sur le montant de la licence et non sur les fonds propres du club ou de l’OBL.
Pour ou contre une redistribution des pouvoirs entre conseil fédéral et bureau exécutif ?
C’est encore un point sur lequel je suis mal placé, pour ne pas avoir un assez grand investissement que pour répondre au mieux. J’en suis désolé.
Pour ou contre l’élection de son président et de son bureau par un système de liste bloquée ?
Pour. Je rajouterais presque ‘sans convictions’. C’est une idée qui devrait être exploitée. Cela revient à donner une chance à une équipe et non plus à des individus, qui a une idée ou tout du moins une direction commune.
Pour ou contre un système de grands électeurs ?
Pour dans la mesure où l’élection serait simplifiée et plus intelligente (puisqu’ayant normalement fait l’objet d’une discussion dans le cas d’un club tout du moins).
Contre dans la mesure où cela restreint le vote à une dimension plus politique.
Pour ou contre des Etats généraux réguliers pour construire le projet fédéral ?
Votre développement fait peur…Je pensais que cela existait depuis longtemps.
A quoi sert une hiérarchie si la communication montante est inexistante ? Cela signifie qu’aucune des réflexions abordée auprès du département ou de la ligue n’a trouvé son chemin vers la fédération. C’est une évidence que cela devrait exister.
Bon courage à tous
Van Hille Laurent
DTE Les choucas
Reçu de Fun Caraïbes
Ensuite, on s'étonnera que les riders ne soient pas tous licenciés....
La réforme de la FFVL via les différents comités n'aura été qu'une solution pour "calmer le jeu", on est retombé dans les mêmes petits jeux politiques où chacun ne défend, dans le fond, que son poste.
Vive la Fédération Française de Kite.
Quand au diplôme de leader club...Est ce une demande des clubs ?
N'ayant pas de club sur mon département difficile à juger une formation de "beach marshal" ne correspond elle pas plus au terrain ?
Il me semble que la problèmatique de la gestion des sites était plus importante...
Fun Caraïbes
Martinique
Lionel SAUVAGET
Reçu de Skyfun
- pour la licence obligatoire
- pour la transformation des comités nationaux en commissions nationales
- contre une contribution des clubs et obl au financement des ligues et cdvl
- pour une redistribution des pouvoirs entre un conseil fédéral et un bureau exécutif
- contre l'élection du président et de son bureau par un système de liste bloquée
- pour un système de grands électeurs
- pour des Etats généraux réguliers pour construire le projet fédéral
Pierre Evelyn JacobReçu de Parapente Ubaye
Contre toute obligation.
Pour le vol LIBRE.
Matthieu de Quillac
refonte des statuts et réglements
Diffusion de l'information
Dysfonctionnement
Bonjour !
Dysfonctionnement, c'est sûr. Je signale lundi au secrétariat. Désolé.
Stéphane Malbos
Ne surchargeons pas le niveau central !
De Cédric Estienne, représentant delta au Bureau Directeur.
Salut à tous, et d’abord bravo ! Bravo à ceux qui ont organisé cette consultation sur le site fédéral et bravo à ceux qui y ont répondu jusque là. Cela montre bien que l’ouverture des commentaires est un excellent principe, qui génère des réponses sérieuses et absolument aucun « bruit de fond », ni règlements de compte qui enlisent le débat.
1. Licence obligatoire :
Un club devrait-il être sanctionné si tous ses membres ne sont pas licenciés ? Non, il y a autre chose de plus important à faire au niveau central que de faire la police là-dessus. C’est un rôle important des clubs d’inciter à se licencier, si les pilotes ne trouvent pas d’intérêt à se licencier, c’est qu’il faut mieux leur faire comprendre ce que la fédé fait pour eux…
2. Transformer les comités nationaux ?
Membre du CND depuis 2005 mon avis viens donc « de l’intérieur ». Les avantages d’un CNx (remplacer x par votre discipline) sont visibles de l’intérieur, pas de l’extérieur. Une chose est certaine : les 20 à 40 personnes impliquées dans le CND ne le feraient pas à l’échelle de la fédération : investissement bénévole limité, motivés que pour leur discipline… personne ne peut leur reprocher ça. Aux dernières assises du delta : une dizaine de nouveaux venus ! (c’est beaucoup à l’échelle du delta ;-).
Autre avantage d’un CNx : constituer un lien direct entre « la politique définie » et « la mise en œuvre des actions ». Avant, la relance du delta n’était en fait pas mis en œuvre par « la fédé » mais par des deltistes actifs dans leur région. Le CND leur a apporté appui méthodologique et vision globale cohérente en articulant formation, vie associative, communication, compétition etc. Mais surtout, le CND les a rapprochés de la fédé. Il ne faut donc surtout pas retirer au CND sa dimension « mise en œuvre ». Il faut maintenant au contraire cultiver cette cohérence interne des actions pour les prolonger grâce aux autres moyens exécutifs de la fédé (cadres techniques, secrétariat, ligues etc.)
Avant, les moyens financiers du delta consistaient en la « part delta » des commissions compétition et formation. À la création du CND, la définition du projet global de relance du delta a montré la nécessité d’y ajouter d’autres commissions (communication, vie associative, rigides, etc.) ces commissions n’existant pas au niveau fédéral. Sans ligne budgétaire pour chacune, impossible de ponctionner sur le budget compète ou formation pour une action de communication ou de vie associative.
L’actuel « budget delta » géré par le CND permet de définir le meilleur équilibre entre les différentes commissions. Établis sur la base des actions envisagées, ils permettent au CND de pouvoir dire « cette année on met le paquet sur la communication… ou sur la formation… ou sur la vie associative » indépendamment du choix politique propre aux autres disciplines.
Si le CND est transformé en une commission « force de proposition », comment traduire la politique spécifique delta en moyens financiers si ces moyens ne sont que des sous-budgets d’autres commissions transverses (formation, compétition…) qui n’ont pas les mêmes priorités ?
Mais les CNx posent le problème de l’indépendantisme. Ils se sont créés lors d’un mouvement de « raz le bol », avec un premier réflexe très « séparatiste ». C’est peut-être un mal nécessaire au début, mais une fois la construction interne achevée, on retrouve maintenant les besoins de transversalités. Aux dernières assises, de nouveaux responsables delta ont été élus, pour faire des « passerelles » transversales entre chaque commission du CND et la commission transversale correspondante : sites (pour les spécificités du delta) matériel et sécurité, communication, formation (un second responsable pour assurer plus de disponibilité), vie associative (commission naissante au niveau fédéral). Je suis moi-même représentant du delta au sein du bureau directeur pour faire le lien, échanger les infos, et éviter que le CND ressemble à une boîte noire vue de l’extérieur.
Maintenant qu’on en est là, on tient la solution, il faut juste un peu de temps pour mettre de l’huile dans les rouages que les passerelles fonctionnent. Il ne faut surtout pas transformer les CNx actuels en commission « consultatives »… il faut les laisser gérer leur activité avec une bonne cohérence interne, leur laisser la possibilité de créer des commissions spécifiques et d’y affecter des moyens. Par contre, il est effectivement nécessaire maintenant de renouer les transversalités, commission par commission. C’est comme ça qu’on aura tous les avantages des CNx (déléguer aux intéressés, diminuer la surcharge de travail du niveau central, assurer la cohérence entre politique, moyens alloués et mise en œuvre) sans les inconvénients (ostracisme, opacité, etc.) Il faut prévoir l’existence des CNx dans les statuts, et chaque discipline décidera de le faire ou pas.
3. Contributions au financement des ligues et CDVL :
S ligues et CDVL sont bien considérés comme des organes décentralisés, ce n’est pas aux statuts de la FFVL de régler cette question, mais à chaque ligue de le faire avec ses membres. Sinon, quel intérêt de décentraliser !
4. Redistribution des pouvoirs entre un conseil fédéral et un bureau exécutif ?
La solution présentée (conseil fédéral et bureau exécutif) centralise trop de pouvoirs sur le bureau exécutif (attention bureau « exécutif » = aux ordres du comité « directeur » normalement !). L’exécutif ne peut être à la fois exécutant et preneur de décisions politiques.
Les reproches faits à la fédé tiennent souvent au manque de ressources humaines pour assurer toutes les tâches. Actuellement, la centralisation est excessive et le niveau central débordé et ne fait que de son mieux. Il est urgent de mieux répartir la charge de travail et donc de décentraliser ce qui peut l’être. Quoi de plus naturel, lorsqu’on cherche à déléguer, que de :
Il faut confirmer la décentralisation géographique et spécifique (voir plus haut les CNx) et recentrer les missions du bureau directeur sur :
et surtout éviter de se retrouver avec un bureau qui exécute ou prend les décisions spécifiques ou territoriales à la place de ceux qui ont mandat pour ça.
Stéphane le dit bien : soit on officialise l’état actuel des choses et le bureau reste « directeur » et le CD devient un conseil « force de proposition » à caractère consultatif, ou bien on s’attaque au problème et on réparti les rôles en diminuant la centralisation. En plus, ça fera venir du monde.
5. Élection de listes bloquées ?
Séduisant pour être certain que l’équipe élue a préparé un projet et partage une même vision. Difficile en pratique à cause du manque de candidats. En tout cas, il faut arrêter d’élire des inconnus sur leur bonne tête, ou de ne pas avoir le choix avec autant de candidats que de postes. Peut-être faudrait-il spécialiser tous les postes du CD pour mieux voir où il y a le choix ou pas et élire des gens motivés pour une chose particulière (ne pas avoir de motivation autre que celle d’être au comité directeur, c’est la recherche du pouvoir).
6. Pour ou contre un système de grands électeurs ?
Le problème derrière cette proposition, c’est le quorum de plus en plus difficile à atteindre. Est-ce que ce sera plus facile avec des grands électeurs ? Peut-être mais alors on va tourner sur un cercle de plus en plus fermé et accentuer la fracture base/fédé. Je verrais mieux une solution partant dans la direction inverse : n’importe quel licencié présent à l’AG aurait un droit de vote s’il est le seul présent de son club. En tout cas, il faut surtout faciliter les pouvoirs et procurations, c’est certain. Tant pis pour ceux qui ne veulent pas se déplacer, tant pis si ceux qui viennent ne représentent pas la majorité du club… ça motivera chaque club à mieux organiser sa représentation à l’AG.
7. Pour ou contre des États généraux réguliers pour construire le projet fédéral ?
Pour ! Le delta organise chaque année ses assises. À l’échelle du delta, il suffit de 50 à 80 personnes pour avoir un très bon aperçu des actions, des projets et des priorités. C’est plus difficile à l’échelle de la fédération, mais déjà, chaque CNx peut apporter la conclusion de tout ce qui a été réfléchi au niveau de sa discipline. Ça simplifie le boulot, mais faut peut-être ne prévoir ça que tous les 2 ou 4 ans. Au fait, pourquoi ce serait dans les statuts ? Juste prévoir la possibilité, ensuite, le règlement intérieur suffit pour ça.
OK, désolé, j’ai encore été vachement long… j’espère que vous n’avez pas attrapé une tendinite au doigt de la molette en faisant défiler la page vers le bas…
Cédric Estienne.
Reçu des Gaulois de Sion
Je ne serais pas présent à l'invitation du samedi 15 décembre.
C'est notre AG!
Pour les questions de la refonte des statuts:
Question n°1: - Contre la transformation des CND en CN.
Question n°2: - Contre une contribution des Clubs & OBL au financement des Ligues et CDVL.Où allons nous ? si une contribution versée , doit elle être sollicitée après de celles-ci sous forme d'aides etc.....
Question n°3:Contre également de la redistribution des pouvoirs entre un CG & BE.
Question n°4: Contre également d'un système de liste bloquée.
Question n°5 & 6 & 7: Il nous est bien difficille de cerner toutes les subtilités de tels remaniements de statuts qui nous sont quelques peu bien politiques.
La visite sur le site FFVL avec les discutions et commentaires, commencait à nous faire mal au crâne, pas facile d'être à la hauteur, plus simple de voler en libre avec tout ce que cela implique dèjà comme contraintes.... Nos avis sont partagés entre ceux qui semblent comprendre un peu et ceux qui se demandent si c' est du lard ou du cochon....
Bref, faut bien se détendre un peu après le boulot!
A chacun de faire les choix qui bon lui semble....être raisonnables.
Le Président des "Gaulois de Sion"
A Chassatte
Refonte des statuts
Refonte des statuts et règlements
-Licence obligatoire?
Irréalisable dans la pratique donc nécessité d'inciter par le bouche à oreille et un autocollant sur les panneaux de site.
-Comités nationaux?
Pour leur transformation en commissions.
-Contribution des clubs et OBL aux financement des ligues et CDVL?
Pour. Montants décidés localement et perte du droit de vote des rétifs.
-Redistribution des pouvoirs entre CF et BE?
Pour, à condition que le BE soir constitué de membres du CF.
-Grands électeurs?
Pour, à condition qu'ils soient élus chaque année lors des AG de CDVL, en fonction de la taille des clubs présents donc votants; condition pour que ces grands électeurs soient représentatifs des licenciés réellement impliqués.
J'ai résumé car serai à Clichy le 15 décembre.
Bertrand Burlot, prez de l'AsPiC (Cage)
Refonte des statuts et règlements (bis)
Oups! J'ai oublié deux questions:
-Élection de liste?
Pour, avec complément possible de membres du CF.
-États généraux?
Bien évidemment favorable!
Bertrand.
Voici le point de vue
Petit point de vue des
Reçu du CDVL 87
Pour ou contre la licence obligatoire pour tous?
Malgré la difficulté à faire respecter l'obligation, il paraît indispensable d'imposer une licence obligatoire et de se donner les moyens de faire respecter cette règle. C'est une question de sérieux et de crédibilité pour l'ensemble des pratiquants. Que font les autres fédérations de sports aériens?
Pour ou contre la transformation des comités nationaux en commissions nationales?
Les commissions nationales sont préférables car leur fonctionnement est plus en harmonie avec l'esprit vol libre et l'engagement à attendre des pratiquants.
Pour ou contre une contribution des clubs et OBL au financement des ligues et CDVL?
C'est prévu dans les statuts et cette règle doit être maintenue. La participation financière est une règle d'équité et n'est pas si difficile qu'on le prétend à appliquer. Son montant doit être librement fixée par les CD des CDVL et Ligues. De même, il faut les laisser prévoir d'éventuelles sanctions.
Pour ou contre une redistribution des pouvoirs entre un conseil fédéral et un bureau exécutif?
Pour une redistribution avec le fil conducteur suivant:
Un conseil fédéral qui fixe la politique et les grandes orientations et actions. Logiquement, il répartit les moyens en conséquence. Il arbitre les choix qui en découlent.
Un bureau exécutif qui anime, dirige et gère au quotidien.
Pour ou contre l'élection du président et de son bureau par un système de liste bloquée?
Les listes qui se présentent à l'élection des licenciés doivent être constituées par fonction (président, secrétaire, trésorier, etc). Celui qui se présente comme président est représentatif de sa liste et mène "la campagne", la liste est élue globalement ou pas du tout. L'élection se fait à la majorité au 1er tour ou à la majorité relative au second tour. Les candidats qui se présentent pour le conseil fédéral sont déclarés dès le début et l'élection de ce conseil se fait nominativement après celle du bureau.
Pour ou contre un système de grands électeurs?
Contre, on est pas des américains....
Pour ou contre des Etats Généraux réguliers pour construire le projet fédéral?
Pour des Etats généraux, systèmatiquement organisés avant les élections fédérales sur le cycle olympique classiques. Réprésentation : présidents de Ligue et CDVL après organisation d'échanges locaux sur les grands choix et orientations.
Dan Jordan de Chassagny
Reçu de La Bressaude vol libre
Licence obligatoire pour tous
Oui, avec des contrôles sur nos sites.
De nombreux pratiquant d'ailleurs dans notre région prennent l'option parapente avec leur licence CAF, c'est un vrai problème pour les clubs qui voient leurs licenciés fondre.
Contribution des clubs au financement des ligues et CDVL.
Oui, cela s'est déjà fait en Lorraine, mais laissons un montant variable par région, bien sûr en tenant compte du nombre de licenciés dans les clubs.
Redistribution des pouvoirs entre conseil fédéral et bureau exécutif.
Sans avis, je ne suis pas un politicien
Je suis contre l'élection du président avec un Système de liste bloquée.
Favorable au système de grands électeurs, oui il serait préférable que l'élection se fasse par collège au niveau des CDVL ou des Ligues.
Pour des états généraux réguliers avec des espaces d'échanges organisés dans les ligues ou CDVL.
PERRIN Pascal
président de la Bressaude vol libre.
Reçu des Indiens de Montlamb'Air
En préambule de notre réflexion, vous nous permettrez de nous interroger quant à la période et au délai choisis qui ne nous semblent pas les plus appropriés pour une consultation de masse de la base. En effet, lorsque les conditions favorables de vol se font plus rares, les rencontres entre pilotes sont bien moins fréquentes, et dans un délai aussi court il est fort difficile de mobiliser les personnes afin d’entamer une réflexion sur un tel sujet.
¸ Licence obligatoire
Nous sommes pour rester dans la tolérance actuelle. Nous comprenons la nécessité pour la FFVL de tenir un certain discours vis à vis des ministères. Nous aimerions en retour que notre chère fédération comprenne qu’un club vit grâce à l’action de bénévoles dont certains ne sont pas fortunés, d’autres participent à la vie du vol libre sans se reconnaître dans la Fédération et d’autres ne volent même pas.
¸ Comités et Commissions
C'est ce que l'on pourrait appeler un paragraphe diffuseur de flou'. Pourquoi une commission réussirait-elle là ou il semble qu'un comité échoue ?
¸ Contribution des clubs
Celle-ci est déjà mentionnée dans les statuts. Relancer le sujet nous apparaît donc comme le préalable à un complément de prélèvement. Est-ce à dire que la FFVL au niveau national ne soutiendrait plus les ligues/ CDVL ? Quid de la cotisation fédérale actuelle ? Doit-on envisager une cotisation supplémentaire des clubs au seul profit des ligues/CDVL ?
Nous pensons que la cotisation fédérale doit prévoir le financement des ligues et des comités. Si une augmentation est nécessaire, nous souhaitons qu’elle soit clairement annoncée et discutée.
¸ Redistribution des pouvoirs & liste bloquée
Une évolution se ferait jour avec à la tête de la FFVL un conseil fédéral et un bureau exécutif. Il apparaît difficile à la lecture du document de voir se concrétiser une telle situation.
Comment en effet traduire dans la réalité une des options telles que ‘arbitrage de choix sensibles’ ainsi que ‘maximum d’autonomie’ sans budget ?
Quels seraient les avantages d’une telle évolution au regard d’un système plus traditionnel de conseil d’administration élisant en son sein un bureau ?
Par ailleurs, une élection sur une base de liste bloquée ne nous semble pas appropriée. Il s’avère en effet que ce système de désignation ne permettra pas à l’ensemble des sensibilités de s’exprimer au sein du bureau exécutif. Par exemple, on pourrait imaginer un bureau élu sur la base d’une liste bloquée, composé exclusivement de parapentistes. Quid des autres activités ?.Quelle représentativité !
Une telle option nous semble plus proche de la théorie technocratique que d'une réelle pratique de la vie associative.
¸ Grands électeurs
Si une Assemblée Générale ne doit pas être le lieu de la participation des licenciés, où va-t-on trouver une possibilité de rassembler l’ensemble des licenciés ? Certes le planning d’une AG est chargé et ne doit pas être un forum des revendications. Néanmoins, c’est lors de ces AG que se prend le pouls d’une vie associative représentée par sa base. Et pour ce qui relève des parties statutaires obligatoires et fortement rébarbatives, on peut les alléger au maximum.
Un système de grands électeurs ne peut que desservir la représentativité des élus.
¸ États généraux
La proposition de réaliser des états généraux nous paraît une initiative allant dans le sens d’une plus grande consultation de la base et permettant aux élus de ne pas trop se couper d’elle. Cette consultation devrait donc se faire selon le principe 'remontant' c'est à dire de la base vers les instances dirigeantes et ce, sans filtre de pouvoir. Il faudra bien évidemment en passer par les structures (CDVL), mais toujours en conservant l'idée de l'expression des licenciés.
Pour conclure, les statuts actuels vous empêchent-ils réellement de fonctionner ? Ces statuts sont-ils à l’origine des ratés que l’on a pu connaître ? Ou s’agit-il de mettre un frein à l’expression des différents avis lors de l’AG ?
Si nous déplorons la façon dont s’est déroulée l’AG 2006, nous regrettons également la surdité qui a caractérisé notre fédération pendant des années et ne souhaitons pas qu’elle s’ampute de ses membres sous prétexte de mieux entendre.
Nous vous remercions de votre engagement et vous adressons nos amitiés sportives et sincères salutations
Pour le conseil d'Administration
Le Président des Indiens de Montlamb’Air
Sébastien TULASNE
Reçu de Les Sens Ciel
Nous avons fait le choix d'adhérer à la FFVL pour appartenir à une fédération nationale,
pensant que cela nous apporterait une aide et un soutien!
Malheureusement depuis la création de ce club les seuls liens que nous avons avec notre
fédération et notre ligue consistent à des demandes administratives et financières,
le seule service rendu en échange de nos cotisations étant l'envoi des licences, chose que vous ne faites même plus!
De plus quand nous lisons les comptes rendus des AG de la fédération, le club se sent très loin
de vos gesticulations partisanes.
Aussi nous ne prendrons pas position pour la refonte des statuts car la question qui sera débattue à notre
prochaine AG sera la poursuite ou non de notre adhésion à la FFVL.
Bien cordialement,
le Président de Les Sens Ciel
Jean Paul Maurin
Reçu des Aigles de Cabaillère
En premier lieu, je vous remercie pour votre invitation à débattre à l'occasion de votre Comité Directeur du 15 Décembre prochain auquel je ne pourrai pas assister.
Par ailleurs et concernant la série des sept questions, voici mon point de vue.
1- Je suis favorable pour rendre obligatoire "la licence pour tous" dès lors que la pratique du vol libre n'est pas encadrée par un Club ou par une école agréee FFVL.
Quant au respect de cette obligation, il pourrait être demandé, par la Fédération, à ce que la police et ou la gendarmerie puissent (à titre préventif) vérifier que le pratiquant "contrôlé" est bien titulaire de la licence. Quant à la sanction, elle pourrait être celle d'une injonction à prendre la licence et d'en apporter la preuve à la puissance qui a contrôlé.
Par ailleurs, les membres du bureau du club gérant le site de vol pourraient, là aussi à titre préventif et informel, être habilités à faire des contrôles. Quelle sanction ???
Avons nous le pouvoir d'interdire le site à ceux qui volent en libre sans licence??.
2- Je suis favorable à la transformation des comités nationaux en commissions nationales.
3- Dans la mesure où un CDVL est actif sur son territoire il me parraîtrait normal qu'il y ait le versement d'une cotisation par chaque club. Au CDVL de fixer le niveau de cette cotisation "par adhérents" de chaque club.
4- Votre proposition quant à la redistribution des pouvoirs entre Conseil fédéral et Bureau exécutif me va bien.
5- Je n'ai pas de véritable opinion sur la modalité de l'élection du Président et de son Bureau.
6- Je suis favorable au système des grands électeurs par le biais de collèges au niveau des CDVL.
7- Votre projet de la tenue régulière "tous les deux ans" emporte mon adhésion.
Autre réflexion concernant la problématique de la prise des licences 2008, je ne trouve pas trés explicite la démarche Internet telle qu'elle est présentée sur le site FFVL.
Je suis donc passé très naturellement par la voie de la messagerie électronique pour commander des formulaires papier.
Par contre je suis favorable pour l'avenir annoncé d'une prise de licences "en ligne" pour chacun des licenciés.
Raymond GUIRAUD (Président des "Aigles de Cabaillère) Ariège.